Mon fils joue au football et depuis quelques semaines, il se plaint de douleur au niveau du genou en antérieur. Il a de la difficulté à se pencher, faire des squat et même, de courir avec des changements de direction. Le médecin nous a dit que c’était la maladie d’Osgood-Schlatter. Il dit qu’il n’y a rien à faire pour ça, sauf attendre et s’étirer. FAUX!
Thérapeute depuis maintenant 6 ans avec des jeunes entre 13 et 16 ans au football, Mélanie a eu la chance de voir beaucoup de jeunes en croissance et développer toute sorte de douleur aux genoux, aux hanches, aux chevilles, au dos et elle en passe. Mais une pathologie qui revient de plus en plus et qui est présente chez les adolescents sportifs entre 11 et 15 ans et majoritairement chez les garçons: La maladie d’Osgood-Schlatter. Mais qu’est-ce que c’est?
Un peu d’anatomie…
Dans notre genou, nous avons plusieurs structures osseuses, musculaires et ligamentaires qui s’y rattachent. Ceux présentent dans les douleurs d’osgood-schlatter sont la quadriceps, le tendon patellaire ainsi que la tubérosité tibiale.
Comment cela se développe-t-il?
La douleur qui est majoritairement présente au niveau de la tubérosité tibiale antérieure apparaît souvent pendant un effort demandant des arrêts/départs brusques ou des sauts.
Votre enfant va ressentir des douleurs à l’Agenouillement, au squat, à l’appui unipodal et en contraction du quadriceps résisté. On peut aussi y voir dans certains cas une boiterie ou une enflure légère autour.
Traitement?
Oui, il existe des traitements appropriés.
Le premier conseil que je donne:
Réduire le sport ainsi que son intensité pour aider à réduire l’inflammation!!
Le deuxième conseil:
S’étirer!!! Augmenter la souplesse de votre jeune! Demandez un programme à votre physiothérapeute.
Le troisième conseil:
Une attelle adaptée en tout temps pendant 2 semaines ou selon évolution. Ensuite, pendant le sport. Demandez à votre physiothérapeute pour le meilleur conseil d’attelle.
Le quatrième conseil:
Des traitements en physiothérapie pour relâcher la musculature, diminuer le stress mécanique, travailler les bons muscles ainsi que diminuer l’inflammation de la bosse créée par la maladie grâce au traitement par le Laser ou encore L’ultrason.
Grâce à son expérience, Mélanie Perron TRP, a su aider nombre de jeune à enrayer ses douleurs et ce, rapidement. Et ainsi éviter l’évolution finale de la pathologie qui sont des micro fractures pouvant aller jusqu’à l’Arrachement de la protubérance tibiale.
Écoutez vos enfants et considérez leur douleur. Ce n’est pas toujours une douleur de croissance.